Simple détricotage ou véritable table rase, la question est posée. Après avoir annoncé la remise en cause des réformes des rythmes scolaires et du collège, le nouveau ministre de l’Education nationale pourrait supprimer tout ou partie des jours fériés existants sous Najat Vallaud-Belkacem.
A l’heure actuelle, le calendrier compte 11 jours fériés. Six correspondent à des fêtes religieuses, deux aux commémorations des guerres mondiales, s’y ajoutent le jour de l’an, le premier mai et la fête nationale. Sous le ministère de Najat Vallaud-Belkacem, élèves comme enseignants n’ont pas pu à aller à l’école ces jours-là. C’est sur ce point que Jean-Michel Blanquer pourrait très prochainement faire des annonces officielles.
Laisser le choix dans la date aux mairies et aux établissements
« De fait, le 14 juillet, le 15 août, Noël et le jour de l’an tombent systématiquement pendant les vacances scolaires » note G. Pacour, expert en calendrier scolaire. Leur suppression ferait figure de mesure de simplification. Pour les professionnels de l’éducation, le problème réside surtout dans la mauvaise répartition des jours fériés et leur concentration à la fin de l’année scolaire. Pour y remédier, le ministère pourrait donner aux mairies et aux établissements la possibilité de décider à quel moment les placer. Une décision qui aurait le mérite de leur laisser le choix dans la date.
Rien n’a encore filtré sur le calendrier choisi par JM Blanquer pour présenter ses projets. S’il se dépêche, la mesure pourrait entre en vigueur dès lundi prochain.