Primaire LR : Nicolas Sarkozy promet un référendum sur l’accord du participe passé

220px-Nicolas_Sarkozy,_2010.jpgLe sujet n’avait pas encore trouvé sa place dans la campagne présidentielle, voilà qui est fait. En meeting hier à Paris, le candidat Nicolas Sarkozy a promis d’organiser un référendum sur l’accord du participe passé.
« L’accord du participe passé fait partie des blocages qui minent notre pays  » a déclaré l’ancien président de la République au cours de son discours. « C’est une question sur laquelle les français doivent pouvoir s’exprimer » a t-il martelé, sans préciser en quoi consisterait la réforme proposée. Très offensif, Nicolas Sarkozy s’en est ensuite  pris à la différence entre les auxiliaires.  « Dans la République, être et avoir sont à égalité » a insisté le candidat pour justifier sa proposition de consultation populaire.
Recadrage par Xavier Darcos
L’accord du participe passé est considéré par les experts comme l’une des questions les plus difficiles de la grammaire française. L’annonce d’une éventuelle réforme n’a pas manqué de faire réagir. Dans un communiqué aux allures de recadrage, Xavier Darcos, membre de l’académie Française et ancien ministre de l’Education nationale, estime que « La règle est simple : le participe s’accorde quand l’objet auquel il se rapporte est situé avant lui, et reste invariable quand il n’a pas d’objet, ou que cet objet lui fait suite« .
En marge d’une interview, Alain Juppé, principal rival de Nicolas Sarkozy, a estimé qu’il en était de même pour les participes que pour la justice : mieux vaut avoir un passé qu’un avenir.

Identité : Les gaulois refusent de devenir les ancêtres de Nicolas Sarkozy

sarkogaulois« Dès que l’on devient français, nos ancêtres sont gaulois. » La petite phrase de Nicolas Sarkozy n’en finit pas de faire réagir jusqu’aux principaux intéressés. Dans un communiqué, les gaulois ont déclaré refuser de devenir les ancêtres de Nicolas Sarkozy.

Réuni en urgence dans la forêt des Carnutes, le Conseil de sécurité  de l’Organisation des Tribus Unies a voté une résolution  pour contester les propos de l’ancien président de la République. Les chefs gaulois affirment ne pas vouloir intervenir dans les débats du XXIe siècle, mais refusent formellement de compter Nicolas Sarkozy parmi leurs descendants. « La généalogie ne se décrète pas » expliquent-ils, tout en précisant que cela ne remettait pas en cause l’hospitalité gauloise dont avait en son temps bénéficié le père de l’ex-président de LR.

Près d’un siècle de raz-le-bol

Pour Cépahistorix, porte-parole des Bellovaques, un peuple installé au Nord de Paris, « on ne peut pas décider comme ça de descendre des gaulois ». D’après lui, la réaction des gaulois fait suite à près d’un siècle de raz-le-bol .  «On a supporté du « nos ancêtres les gaulois » à toutes les sauces, mais là, ça va trop loin » insiste-t-il. « Qu’on le raconte aux écoliers, ça passe encore mais qu’on en fasse un argument politique c’est non ! »

La déclaration de Nicolas Sarkozy aura au moins eu le mérite de mettre d’accord des gaulois pourtant réputés pour leurs divisions et leur tempérament bagarreur. L’occasion de rappeler que quelque part en Armorique, un petit village gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur.

Sur Twitter, Nicolas Sarkozy annonce avoir déjà terminé son cahier de vacances

Le message ressemble un peu à une carte postale envoyée pour qu’on pense à lui-même pendant les congés. Sur Twitter, le président de Les Républicains a annoncé avoir terminé son cahier de vacances avec un mois d’avance.

Manifestement heureux et soulagé Nicolas Sarkozy a tweeté ce bref message accompagné d’une photo.

tweetSarkozyVacances

La publication ne doit certainement rien au hasard. Au moment où le gouvernement est officiellement en vacances, le chef de l’opposition tient à donner l’image d’un homme au travail. Signé NS, le message affiche une certaine proximité avec les français en leur souhaitant « bon week-end » et en ajoutant le hashtag #ViveLesVacances.

Patrick Balkany souligne l’honnêteté de Nicolas Sarkozy

Les réactions de la classe politique ne se sont pas fait attendre. De permanence pour le Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis fait remarquer que la majorité a travaillé pendant tout le mois de juillet. « Les membres du gouvernement se consacraient à la France. Ils n’ont pas encore pu commencer leur cahier de vacances ». Au cours d’un apéritif dans le Sud de la France, Jean-Luc Mélenchon a estimé que l’ancien chef de l’Etat se moquait des Français « Soit il est en vacances, soit il est en week-end, mais pas les deux ! ».

Dans l’opposition, le message réactive le clivage entre candidats à la future primaire. Patrick Balkany, fidèle soutien de Nicolas Sarkozy souligne l’honnêteté dont faire preuve le Président de Les Républicains en publiant l’information. De leur côté, les partisans d’Alain Juppé font savoir que leur champion a entamé son 4e cahier de vacance de l’été, tous d’un niveau supérieur à sa classe.

Nicolas Sarkozy joue des coudes pour être cité dans un article d’EdukActus

161px-ChaperonLa rédaction d’EdukActus n’en revient toujours pas. Sans y avoir été invité, Nicolas Sarkozy est parvenu à se hisser au 1er rang d’un article consacré aux contes de fée en maternelle.

« Il a été très malin » raconte l’auteur du papier « j’avais interrogé quatre personnes, il est arrivé à se glisser juste devant ». C’est seulement au moment de la relecture que l’équipe d’EdukActus s’est aperçu de l’opération. Là, dans le premier paragraphe, à la place du premier témoin, l’ancien Président de la République. « Normalement c’était une citation d’une enfant de petite section » explique le rédacteur « Il n’a vraiment rien à faire là ! »

Immédiatement, la rédaction d’EdukActus a décidé de suspendre la publication de l’article et d’ouvrir une enquête. Elle devra dire pourquoi les services de sécurité n’ont pas remarqué la présence anormale de Nicolas Sarkozy dans l’article.

Création : En conférence à Séoul, Nicolas Sarkozy déclare avoir « inventé l’école »

Charlemagne Qui a eu cette idée folle, un jour d’inventer l’école ? A l’en croire, c’est à Nicolas Sarkozy en personne qu’élèves et professeurs devraient de se lever tous les matins. Decryptage.

La déclaration, un peu surprenante, date du mois d’Octobre au cours d’une conférence organisée en Corée du Sud. Le verbatim de l’échange vient d’être rendu publique et confirme les propos de l’ancien président de la République. En réponse à la question d’un étudiant de l’Université de Séoul, Nicolas Sarkozy s’est – légèrement – emballé :

SarkoDiscours« Quand j’ai créé l’école, ça a été une révolution pour des millions d’enfants. Ils ont enfin pu apprendre à lire, à écrire, à compter. Je m’étonne d’ailleurs de ne pas avoir reçu le prix Nobel de la Paix pour ça. ».

la petite Guilia Sarkozy a fait cette année son entrée à l’école

D’après l’ancien président, c’est la naissance de sa fille Giulia et les déboires universitaires de son fils Jean qui seraient à l’origine de son initiative. Le fait est que la petite Guilia Sarkozy a fait cette année son entrée à l’école maternelle et que Jean Sarkozy a été recruté en janvier 2013 comme chargé de travaux dirigés de droit à l’université Paris XII.

Là où Nicolas Sarkozy exagère, c’est que la légende attribue clairement l’invention de l’école à l’Empereur Charlemagne. En France, elle doit son développement à des personnalités comme Condorcet, François Guizot ou encore Jules Ferry. Tous morts bien avant le mandat présidentiel de l’ancien maire de Neuilly.

Plus tard, au cours de la même conférence, le prédécesseur de François Hollande à tenu à rappeler aux 60.000 auditeurs qu’il était présent à Berlin lors de la chute du Mur. Modeste, il n’a toutefois rien dit de son rôle dans la rédaction de l’appel du Général de Gaulle le 18 juin 1940.

Abrogation : Nicolas Sarkozy promet de supprimer les cours de Maths

Meeting_Sarkozy_à_Le_Raincy,_photo_F._Loock_(7)A ce rythme, l’ancien président de la République pourra bientôt mériter le surnom d’ « abrogator ». En meeting à Nancy pour la présidence de l’UMP Nicolas Sarkozy a promis de supprimer les cours de mathématiques.

Au cours d’un discours largement improvisé, le candidat s’en est pris violemment à l’enseignement de la discipline. « On abrutit notre jeunesse avec des formules incompréhensibles ! ».  « Si ça peut vous faire plaisir, je supprimerai les cours de Maths » a-t-il déclaré devant des jeunes militants surexcités. L’annonce – totalement inattendue – ne figurait pas dans le texte envoyé à la presse.

  « Après l’affaire Bygmalion, ce n’est peut-être pas une bonne idée »

 La proposition n’a pas manqué de faire réagir les autre candidats à la présidence de l’UMP. Dans la surenchère, Hervé Mariton propose de supprimer l’ensemble des cours de Sciences. Bruno Le Maire se montre plus reversé. « Après l’affaire Bygmalion, ce n’est peut-être pas une bonne idée » estime l’ancien ministre.

Les lycéens présents au meeting s’affichent déjà comme de fervents partisans de la mesure. « On a justement un devoir demain, il faut agir et vite » déclare Lionel, en 1ere ES. « Sans le cours de Maths, je termine à 15h le jeudi » abonde Chantal. Un peu optimiste peut-être. Même s’il est élu président de l’UMP, Nicolas Sarkozy ne pourra pas mettre ses projets en œuvre avant 2017.

Sondage : 94% des élèves de maternelle indifférents au retour de N. Sarkozy

C’est un résultat qui risque de décevoir l’ancien président de la République pourtant friand de chiffres sur ses « performances ». Selon un sondage réalisé à la récréation du matin, 94% des élèves de maternelle se déclarent pas ou peu intéressés par le retour de Nicolas Sarkozy.

« Sur ce segment de la population, l’impact de l’intervention télévisée de l’ancien chef de l’Etat est pratiquement nul. Pire, dans les préoccupations des enfants, N. Sarkozy est largement devancé par « il est ou mon doudou ? » et « J’ai faim » ». commente le directeur de l’institut Mavu à l’origine de l’enquête.

les stratèges du camp Sarkozy jouent la minimisation

Face à ces chiffres catastrophiques, les stratèges du camp Sarkozy jouent la minimisation. « A l’heure du journal télévisé, de nombreux enfants étaient déjà couchés » tente Rachida Dati. « Les parents ne les ont pas laissé aller sur Facebook pour lire sa tribune » ajoute Frédéric Péchenard le nouveau directeur de campagne.

A droite les rivaux de l’ancien Président s’amusent de cet échec. « 6% ce n’est pas si mal » persiffle un proche d’Alain Juppé « après tout, c’était le score de Manuel Valls à la primaire socialiste ». Pour le PS, Jean-Christophe Cambadélis considère que le sondage témoigne d’un jugement très sévère de la part de la jeunesse. « Les élèves de maternelle n’ont pas oublié la politique menée par Nicolas Sarkozy ».

Ce désamour entre Nicolas Sarkozy et les enfants pourraient bien d’être qu’une première alerte. Vers 15h30, le retour de l’ancien président était relégué dans les profondeurs de leurs centres d’intérêts très loin derrière le gouter et les retrouvailles avec les parents.

Les rédacteurs du sujet de Maths du Bac S sollicités pour analyser la comptabilité de Bygmalion

L’Education nationale au secours de la justice. C’est le sens de la requête adressée aujourd’hui par le parquet général de Paris dans le cadre de l’affaire Bygmalion.

Le sujet de Mathématiques proposé aux élèves de la série S était particulièrement complexe. Une véritable aubaine pour les enquêteurs travaillant sur la comptabilité de Bygmalion. « Nous sommes à la recherche d’experts pour nous aider à débrouiller tous ces chiffres » explique le commissaire Toufôt « l’auteur de ce sujet est certainement la personne qu’il nous faut ! »

Le ministère de l’Education nationale se dit « ouvert » à une collaboration avec la justice mais tient à préserver l’anonymat de l’enseignant. « Nous avons déjà reçu des menaces le concernant » affirme le sous-directeur du baccalauréat « il est de notre devoir s’assurer sa sécurité ». Le Parquet propose de lui accorder un statut comparable à celui des « repentis » dans les enquêtes criminelles.

Jean-François Copé se déclare « profondément choqué »

Jérôme Lavrilleux, l’ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy espère que l’assistance du mathématicien permettra de confirmer ses dires. Mis en cause, Jean-François Copé se déclare « profondément choqué » par le sujet de Mathématiques. Il considère que le recours à l’Education nationale est une preuve d’incurie de la Ministre de la justice et demande la démission de Christiane Taubira.

L’ancien président de la République, lui, se refuse toujours à évoquer l’affaire Bygmalion. Une façon de faire oublier son modeste 8/20 en mathématiques au baccalauréat.

Affaires : Paul Bismuth aurait fraudé pour avoir son Bac.

Nicolas SarkozyLes affaires n’en finissent pas de s’accumuler autour de Nicolas Sarkozy. Le pseudonyme qu’il a utilisé pour ouvrir une ligne téléphonique est aussi le nom d’un fraudeur au bac.

L’affaire remonte à 2010. Le jeune Paul Bismuth est élève en terminale S au lycée Saint-Nicolas de Neuilly sur Seine (92). Le lycée privé ou il est scolarisé n’est pas centre d’examen. Paul Bismuth doit passer les épreuves dans un autre établissement.

La méthode de fraude utilisée est à la fois la plus osée et la plus simple : la substitution de personne. Au centre d’examen, personne ne connait Paul Bismuth. Au milieu des autres candidats, une vague ressemblance sur une carte d’identité et le tour est joué.

 Paul Bismuth est reçu avec 10,2/20 de moyenne

Le jour de l’épreuve de Philosophie, ce n’est pas Paul Bismuth qui se présente mais son cousin Nicolas, étudiant en droit. Le lendemain, le candidat reprend sa place. La surveillance étant assurée par d’autres enseignants, personne ne remarque rien. Erwan qui passait le bac dans la même salle témoigne « On ne le connaissait pas, on n’a pas fait gaffe. Il est peut-être arrivé juste à l’heure et reparti avant la fin. C’est fort d’avoir fait ça. Mais c’est risqué  

Au moment des résultats, Paul Bismuth est reçu avec 10,2/20 de moyenne. A n’en pas douter son 17/20 en Philosophie n’y est pas pour rien.

L’opération n’a été découverte que très récemment presque par hasard : le cousin de Paul Bismuth est mis en cause pour une fraude à l’Université de Nanterre. Il aurait utilisé son téléphone portable pendant une de ses épreuves. Et la ligne est à son nom.