Macron : « A la rentrée 2019, la maternelle sera obligatoire jusqu’à 18 ans »

mater.jpgC’est un sujet sur lequel on ne l’attendait pas. A l’occasion des assises de la maternelle, le Président de la République a annoncé que la « petite école » sera désormais obligatoire jusqu’à 18 ans.

« L’école maternelle est et sera davantage à l’avenir le lieu du parcours scolaire français, a déclaré le chef de l’Etat. A ce titre, j’ai en effet décidé de rendre obligatoire l’école maternelle jusqu’à l’age de la majorité dès la rentrée 2019 ». Le choix du chef de l’État fait figure de petite révolution. Si plus de 95 % des enfants de moins de 3 ans sont scolarisés en école maternelle, ce chiffre s’écroule à partir de 6 ans et devient très rapidement pratiquement nul.

« Ce qu’on apprend pas avant 6 ans, on peut peut-être l’apprendre après. »

Présent aux coté du Président de la République, JM Blanquer a tenu à souligner les vertues pédagogiques de la décision. « Ce qu’on apprend pas avant 6 ans, on peut peut-être l’apprendre après. » souligne le ministre de l’Education nationale en s’appuyant sur les neurosciences. Evoquant des « inégalités diverses », il a également dénoncé le fait qu’entre 3 et 18 ans, certains élèves étaient scolarisés en maternelle, d’autres en élémentaire, au collège ou au lycée. JM Blanquer voit dans la maternelle jusqu’à 18 ans, un « pas vers plus de justice ».

Même si la mesure n’entrera en vigueur qu’en 2019, les écoles maternelles vont dès à présent se préparer à acceuillir leur nouveau public. Elles devront en particulier former les enseignants à la poursuite des études après 18 ans via le logiciel ParcourSup.

Mode : Desigual reconnait sous-traiter ses motifs à des écoles maternelles

DesigualLe soupçon pesait depuis longtemps sur la marque espagnole. Dans un communiqué, la société Desigual a reconnu sous-traiter la création de ses motifs à des écoles maternelles.

D’après les observateurs, c’est la pression des ONG qui a forcé la célèbre marque de prêt-à-porter à publier cette mise au point. Une polémique sur l’exploitation d’enfants aurait pu compromettre gravement le lancement de la nouvelle saison. Avec cet aveu – en forme de justification – Desigual espère limiter les dégâts. Si elle reconnait avoir recours à des élèves de maternelle, la société tient à préciser qu’il ne s’agit en aucun cas d’un « travail ». « La réalisation des motifs s’inscrit toujours dans l’activité scolaire normale » indique le communiqué qui ajoute que jamais « aucun élève n’a été maltraité durant le processus de création ».

Invitations aux soldes privées

Pour rassurer enseignants et parents, Desigual s’engage à assurer la plus parfaite transparence sur la collecte de motifs. Les invitations aux soldes privées, réservées aux collaborateurs de la marque, devraient être publiées sur un site internet dédié qui permettra également de proposer ses propres dessins d’enfants. Si l’opération réussit, la société pourra à la fois redorer son blason et augmenter sensiblement le nombre de ses fournisseurs.

En attendant, les révélations sur les pratiques de Desigual vont apporter de l’eau au moulin des détracteurs de la marque. Ils sont nombreux à penser que, si les motifs sont bien d’origine enfantine, ils ne peuvent avoir été créés volontairement. Ils y voient plutôt le fruit de productions d’une autre nature…

« libérée, délivrée » : la reine des neiges agressée par un parent d’élève excédé

elsa1_2En la matière, le rappel des consignes liées au plan vigipirate n’aura été d’aucune utilité. Elsa, l’héroïne du dessin animée « La reine des neiges » a été victime d’une violente agression en pleine fête d’école. Explications.

La scène s’est déroulée vers 16h30, juste après le spectacle des élèves de grande section. Un homme, âgé d’une trentaine d’années s’est jeté sur la jeune femme pour la molester. D’après les premiers éléments de l’enquête, l’origine de ce busque accès de violence serait à chercher dans le refrain de la chanson « Libérée, délivrée » utilisée comme support de la danse des enfants.

« Tout porte à croire que le suspect n’a pas supporté d’entendre la chanson » explique le capitaine Dubruit du peloton de gendarmerie. L’homme serait soumis depuis plusieurs mois à une surexposition à la bande originale du film des studios Disney. « Sa fille lui réclamait le dessin animé presque tous les jours » raconte une voisine interrogée peu après les faits. D’après, elle Il y aurait déjà eu une alerte cet hiver. La petite fille se serait mise à chanter « liberée, délivrée » alors que la famille était coincée dans un bouchon sur l’autoroute.

« les chansons les plus innocentes peuvent devenir dangereuses »

« Au-delà d’un certain seuil, même les chansons les plus innocentes peuvent devenir dangereuses » rappelle le Docteur Lécoute , psychologue à la Clinique de la musique « manifestement dans ce cas, les seuils critiques ont été largement dépassés ». Le praticien préconise de respecter quelques mesures de prudences pour éviter les drames. « le risque est réel, on a même des cas de crises avec Pirouette-Cacahouète » martèle-t-il documents à l’appui.

Sur les lieux de l’agression, les festivités ont pu reprendre dès que la victime a été prise en charge par l’équipe de l’école. Toutefois, par mesure de sécurité, les danses suivantes se sont déroulées dans le plus grand silence.

Nicolas Sarkozy joue des coudes pour être cité dans un article d’EdukActus

161px-ChaperonLa rédaction d’EdukActus n’en revient toujours pas. Sans y avoir été invité, Nicolas Sarkozy est parvenu à se hisser au 1er rang d’un article consacré aux contes de fée en maternelle.

« Il a été très malin » raconte l’auteur du papier « j’avais interrogé quatre personnes, il est arrivé à se glisser juste devant ». C’est seulement au moment de la relecture que l’équipe d’EdukActus s’est aperçu de l’opération. Là, dans le premier paragraphe, à la place du premier témoin, l’ancien Président de la République. « Normalement c’était une citation d’une enfant de petite section » explique le rédacteur « Il n’a vraiment rien à faire là ! »

Immédiatement, la rédaction d’EdukActus a décidé de suspendre la publication de l’article et d’ouvrir une enquête. Elle devra dire pourquoi les services de sécurité n’ont pas remarqué la présence anormale de Nicolas Sarkozy dans l’article.

Medias : Eric Zemmour s’estime « censuré » par les enseignants de maternelle

Nouvelle provocation ou authentique discrimination difficile à dire. Le polémiste Éric Zemmour, qui vient d’être renvoyé d’i-Télé, se dit également victime de « censure » de la part des enseignants de maternelle. Explication.

L’écrivain, habitué du Figaro Magazine, de France 2, RTL et Paris Première se considère étrangement absent des écoles maternelles. Dans une interview, il dénonce l’ostracisme dont il est victime depuis de nombreuses années. « Je n’ai jamais été invité dans la moindre classe ! Il y a clairement une volonté de m’écarter car je dérange ». Pour preuve de ses accusations, Eric Zemmour brandit les programmes de l’école maternelle. C’est un fait, aucun de ses livres n’y est inscrit. Pas même Le Suicide français, pourtant paru depuis le mois d’Octobre.

 « d’anciens élèves de maternelle parmi les criminels »

« Si on refuse de me donner la parole il y a une raison » affirme le polémiste en pointant du doigt la responsabilité des enseignants. « Quand on voit le nombre d’anciens élèves de maternelle parmi les criminels, il y a de quoi se poser des questions ». Face à ces déclarations, la classe politique se déchire. Dans un communiqué la ministre de l’Education nationale assure les enseignants de maternelle de son soutien tandis que Marine Le Pen exige que les œuvres d’Eric Zemmour soient inscrites au programme dès la petite section.

Pour l’heure, l’attaque de l’essayiste ne semble pas atteindre les élèves. D’après un sondage réalisé ce matin, sa notoriété chez les 3-6 ans ne dépasse pas 2%, très loin derrière la star du moment : le Père Noël.

Affaires : Les Balkany au cœur d’un vaste trafic de sucettes et caramels

sucettesC’est une affaire de plus dans l’épais dossier de Patrick et Isabelle Balkany. D’après les dernières investigations le couple serait au cœur d’un vaste trafic de confiseries s’étendant sur toutes les écoles de Levallois-Perret.

Au cours d’une conférence de presse, le procureur de Levallois a décrit un réseau particulièrement bien organisé. Plusieurs boulangeries du centre-ville étaient chargées de fournir sucettes et caramels qui étaient ensuite distribués dans les écoles de la ville. Le maire aurait profité de sa position pour impliquer des agents municipaux dans la combine. Dans les écoles maternelles des ATSEM auraient été utilisées pour « recruter » de nouveaux « clients ».Balkany_Patrick_cropped

A l’autre bout de la chaîne un dentiste, candidat sur la liste Balkany lors des dernières municipales effectuait des tournées dans les écoles pour proposer des rendez-vous. Sous couvert de prévention, c »était en fait un authentique réseau criminel qui opérait depuis plusieurs années auprès des élèves.

Un stock de sucettes prêt à être diffusé aurait été retrouvé à la permanence parlementaire de P. Balkany. A la sortie du tribunal, où elle était convoquée pour fraude fiscale, Isabelle Balkany a nié être impliquée dans l’affaire. « Je ne sais pas qui est ce Patrick Balkany, je n’ai jamais entendu parler de ce trafic. D’ailleurs je ne suis jamais allé à l’école ! » Pas sûr que cette ligne de défense suffise à convaincre le juge.

Sondage : 94% des élèves de maternelle indifférents au retour de N. Sarkozy

C’est un résultat qui risque de décevoir l’ancien président de la République pourtant friand de chiffres sur ses « performances ». Selon un sondage réalisé à la récréation du matin, 94% des élèves de maternelle se déclarent pas ou peu intéressés par le retour de Nicolas Sarkozy.

« Sur ce segment de la population, l’impact de l’intervention télévisée de l’ancien chef de l’Etat est pratiquement nul. Pire, dans les préoccupations des enfants, N. Sarkozy est largement devancé par « il est ou mon doudou ? » et « J’ai faim » ». commente le directeur de l’institut Mavu à l’origine de l’enquête.

les stratèges du camp Sarkozy jouent la minimisation

Face à ces chiffres catastrophiques, les stratèges du camp Sarkozy jouent la minimisation. « A l’heure du journal télévisé, de nombreux enfants étaient déjà couchés » tente Rachida Dati. « Les parents ne les ont pas laissé aller sur Facebook pour lire sa tribune » ajoute Frédéric Péchenard le nouveau directeur de campagne.

A droite les rivaux de l’ancien Président s’amusent de cet échec. « 6% ce n’est pas si mal » persiffle un proche d’Alain Juppé « après tout, c’était le score de Manuel Valls à la primaire socialiste ». Pour le PS, Jean-Christophe Cambadélis considère que le sondage témoigne d’un jugement très sévère de la part de la jeunesse. « Les élèves de maternelle n’ont pas oublié la politique menée par Nicolas Sarkozy ».

Ce désamour entre Nicolas Sarkozy et les enfants pourraient bien d’être qu’une première alerte. Vers 15h30, le retour de l’ancien président était relégué dans les profondeurs de leurs centres d’intérêts très loin derrière le gouter et les retrouvailles avec les parents.

Mise à niveau : franc succès pour le stage de préparation à l’entrée en maternelle

Crayons_3Les organisateurs ont dû refuser du monde. La trentaine de places offertes pour le stage de préparation à l’entrée en maternelle ont trouvé preneur en quelques heures.

 « On savait qu’il y avait de la demande mais on ne s’attendait pas à un tel succès » déclare G de Lambition le directeur du centre scolaire privé. Dès l’ouverture des inscriptions des dizaines de demandes ont afflué venant de toute la capitale. Premier arrivé, premier servi, aucune dérogation n’a été accordée.

 Le programme du stage est ambitieux. Calé sur celui de l’Education nationale, il prévoit de réaliser l’ensemble des objectifs de la petite section de maternelle. « Si les enfants savent déjà tout avant de commencer l’année, ils sont sûrs de réussir tout ce qu’on leur demandera » explique le responsable pédagogique du projet.

« Nous avons acheté un studio juste à coté de l’école Polytechnique »

 Parmi les heureux parents qui ont pu inscrire leur enfants, les motivations sont diverses. « Je tiens absolument à ce que ma fille soit en tête de classe » déclare la mère de la petite Helyte « je compte beaucoup sur ce stage pour lui donner de l’avance dès le début ». Pour ce père de famille, c’est une vision à plus long terme. « Nous avons acheté un studio juste à coté de l’école Polytechnique, ce serait du gâchis que mon fils n’y entre pas ».

 A l’ouverture du stage, M. de Lambition tient à justifier sa démarche. « Certains élèves réussissent très bien, d’autres moins. C’est bien la preuve qu’il y a des choses qui font la différence. » Peut-être de quoi accepter une semaine de vacances en moins.

Cas particulier : Un parent d’élève n’a « rien à faire » de la démission de J-F Copé

Impossible d’échapper à l’information. L’ensemble de la presse audiovisuelle en a fait l’ouverture de ses journaux. Pourtant, un parent d’élève affirme n’avoir « rien à faire » de la démission de JF Copé. Explications.

Ce matin en allumant la radio, Bertrand est surpris que l’affaire Bygmalion soit traitée avant l’intervention du chef de l’Etat et les suites des élections européennes. Généralement, Bertrand est plutôt attentif à la politique, mais pour lui, là, c’est trop « Rien que ce matin, j’ai reçu quatre alertes pour des « rebondissements » du dossier » explique le parent d’élève. « Je ne comprends pas pourquoi on en parle autant ». Bertrand considère qu’il y a des sujets beaucoup plus importants comme l’Ukraine ou la Syrie dont les médias ne parlent pas assez.

Parmi les parents présents, personne n’a évoqué la question.

 Sa fille Flora, scolarisée en moyenne section de maternelle partage l’indifférence paternelle. Dimanche, elle a accompagné ses parents au bureau de vote mais elle ne parvient pas à s’intéresser à la crise interne de l’UMP.

Ce soir, à la sortie de l’école, Bertrand est venu chercher sa fille. Parmi les parents présents, personne n’a évoqué la question. « On a parlé de la météo, de la fête de l’école, mais absolument pas de JF Copé  » témoigne un autre parent. Après le goûter, Flora a voulu aller jouer dans la cour. Là non plus aucun des enfants n’a montré le moindre signe d’intérêt pour la nouvelle direction de l’UMP.