C’est un scandale dont le ministre de l’Education nationale se serait probablement passé. Plus de 800 heures de pédagogie avariée ont été découvertes dans un établissement du Val-de-Marne.
D’après les premiers éléments rassemblés par les autorités, les heures frauduleuses auraient été introduites par un professeur de français nommé dans l’établissement à la rentrée. Elles auraient ensuite été diffusées par plus d’une dizaine d’enseignants. Pour les enquêteurs le plus surprenant est la quantité impressionnante de pédagogie avariée rassemblée en en aussi peu de temps. Sabotage ou négligence, toutes les pistes sont encore ouverte.
Le Rectorat de Créteil, dont dépend l’établissement, promet de renforcer les contrôles. Une mission d’inspection a été dépochée en urgence pour tenter de sauver ce qui peut l’être. Seules un peu de plus de 150 heures auraient effectivement été dispensées aux lycéens. Le reste aurait été stocké sous forme de notes de préparation dans les cartables des enseignants. L’affaire est prise très au sérieux au plus haut niveau. « Ceux qui sont impliqués seront sanctionnés » assure le cabinet de Jean-Michel Blanquer.
Sur les réseau sociaux, les lycéens sont nombreux à exprimer leur inquiétude. Certains réclament l’application du principe de précaution et demandent la suspension des cours jusqu’à élimination complète de la pédagogie avariée.