Dopage mécanique : l’étudiant cachait un moteur dans son stylo pendant les partiels

StyloA l’Université, certains sont prêts à tout pour améliorer leurs résultats aux partiels. Au cours d’un banal contrôle de routine des examinateurs ont découvert qu’un étudiant cachait un moteur dans son stylo pendant les épreuves. Récit.

L’étudiant en droit, dont l’identité n’a pas été révélée, utilisait ce stratagème depuis près de deux ans. Le moteur dissimulé dans son stylo lui permettait d’améliorer sensiblement la qualité de ses travaux. En juin dernier, sa performance inhabituelle à un écrit de droit public avait attiré l’attention de ses professeurs. « Il avait rendu sa copie avant tout le monde » se souvient le surveillant de la salle « J’avais jeté un œil à son travail, sa démonstration était parfaitement argumentée ». A l’époque, les observateurs mettent le résultat sur le compte d’un « bon jour » et d’un coup de chance. Ils sont loin de s’imaginer qu’ils ont affaire au premier cas de « dopage mécanique » à l’Université.

Le moteur  est un magnifique V6 capable d’accélérations foudroyantes

Stylo_moteurLa question de la fraude n’est pas nouvelle et fait l’objet d’une vigilance permanente des autorités. « Le dopage chimique est connu depuis longtemps  mais il ne modifie pas significativement les résultats des étudiants » admet K. Nabisse « avec le dopage mécanique c’est une autre histoire ». Aidé d’un moteur, même un étudiant médiocre peut espérer rendre une copie brillante. Le moteur découvert avant-hier est un magnifique V6 capable d’accélérations foudroyantes et de pointes de vitesse impressionnantes. Sa seule faiblesse réside dans une consommation d’encre largement supérieure à la moyenne. De quoi accrocher une mention même sans avoir travaillé la matière. La fraude mécanique est d’autant plus difficile à détecter que les moteurs sont cachés dans de simples stylos à plume en tous points identiques aux autres.

Pour la prochaine session d’examens, l’université est à la recherche de moyens de se prémunir contre cette nouvelle forme de triche. Parmi les pistes à l’étude, l’installation de portiques aux portes des établissements ou l’utilisation obligatoire du crayon à papier.

 

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