Quelques jours après sanction contre un député UMP qui refusait de dire « Madame la présidente » à l’Assemblée, l’Académie française pourrait décider d’accepter l’usage du mot « institutrice ».
Gardienne des traditions, la vénérable institution du Quai Conti s’est toujours montrée prudente en matière de féminisation. Depuis la déclaration de 1984 , les immortels rejettent très régulièrement les diverses propositions en la matière. La décision actuellement à l’étude constituerait une petite révolution pour des milliers d’enseignantes.
« Le corps des instituteurs a été créé en 1792 » explique le secrétaire administratif de l’académie. Après deux siècles d’usage, l’académie est arrivée à la conclusion que l’évolution s’imposait. « Actuellement, 80% des enseignants du premier degré sont des enseignantes. L’usage du mot institutrice nous parait donc tout à fait acceptable. »
« On n’a pas le droit de dire ça aux enfants ! »
Dans les cours d’école la nouvelle ne provoque que peu de réactions. Seule Maya, élève de CE2 s’inquiète. Elle craint de devoir changer de maitresse. Pourtant, l’Académie pourrait avoir à faire face à l’opposition des « anti-genre ». « On n’a pas le droit de dire ça aux enfants ! » s’exclame une militante « Laissez entendre qu’un homme peut devenir une femme, c’est inacceptable ! ». L’association promet des actions partout ou le mot « institutrice » sera utilisé devant les enfants.
Impossible pour l’instant de savoir si ce mouvement prendra de l’ampleur. Le risque est probablement assez limité. Il y a plus de 20 ans que les instituteurs – et institutrices – sont officiellement devenus professeurs des écoles.
et professeurEs des écoles 😀
A reblogué ceci sur UN AVIS : Petit Blog Avisé ??et a ajouté:
Excellent! Drôle , très drôle! Quand la satyre dénonce la bêtise…. humaine, administrative, politique et ….
Rien ne vous permet d’exprimer des opinions sur les moeurs sexuelles de l’auteur de l’article, on écrira donc plutôt « satire »…
Quant à la citation dans le corps de l’article, un petit n’ n’aurait pas été de trop : « On n’a pas le droit… »
Excellente remarque ! 😆 😆 oups 😳 mon orthographe a « fourché » …. 😉 😆 à quoi pensais-je donc ? 😉
Pour le reste … cela ne me concerne pas.
Corrigé pour nous aussi.
Même si notre reporter certifie avoir entendu « On a » et pas « On n’a » 😉